Prion à l’INRAE, la charrue avant les bœufs
Texte publié le 4 février 2022.
La communauté scientifique française travaillant sur les prions, et plus particulièrement sur le prion responsable de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, a été frappée par deux décès dus à des contaminations professionnelles : en juin 2019 une jeune collègue de 33 ans, Émilie Jaumain, CDD INRA à Jouy-en-Josas, et en novembre 2021 une collègue retraitée de 67 ans de l’unité mixte INRAE-Ecole Vétérinaire à Toulouse.
En 2019, une mission d’inspection de l’IGÉSR et du CGAAER a été diligentée, et une des préconisations d’octobre 2020 était la rédaction, à l’échéance d’un an, d’un « guide de bonnes pratiques dans les laboratoires manipulant des prions infectieux ».
En juillet 2021, à l’annonce du deuxième cas de maladie de Creutzfeldt-Jakob, un moratoire sur ces recherches a été décidé par l’INRAE, le CNRS, l’INSERM, l’ANSES et le CEA, soutenus par le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (ESR). Une deuxième mission d’inspection a été mandatée et la nécessité de la rédaction du guide rappelée.
Pour en savoir plus, lire le communiqué unitaire CGT