PLF 2025, 550 suppressions d’emplois à la DGFIP ! (Tract CGT Finances publiques)

Texte publié le 28 octobre 2024.

Depuis trop longtemps les gouvernements successifs ont considéré la DGFIP comme un réservoir d’emplois à supprimer : près de 50 000 de 2002 à 2024 !

Alors qu’il était promis une année blanche en termes de suppressions d’emplois, déjà scandaleuse au regard des services exsangues, 550 suppressions d’emplois nous sont encore imposées. Moins nous sommes nombreux, plus l’impact des suppressions d’emploi est démultiplié sur les missions, les agent.es et leurs conditions de vie au travail ! C’est la démonstration du peu de considération envers les agent.es et les missions de service public. Pour supprimer les ponts naturels nous sommes une administration régalienne, mais lorsqu’il s’agit de pérenniser les emplois, nous sommes la variable d’ajustement.

A la résorption de la dette, chacun devrait prendre sa part ? Quelle blague ! La DGFiP a déjà payé un lourd tribut qui pèse chaque jour sur les agent.es et les missions de service public. Dans ce contexte budgétaire, dont les agent.es ne sont en rien responsables, la DGFiP n’est-elle pas au cœur du financement de l’État ? Les agent.es des Finances Publiques ne sont-ils et elles pas en entre autres les personnels en charge du recouvrement des recettes et de la lutte contre la fraude fiscale ?

Pour la CGT Finances Publiques, au contraire, il est urgent d’investir et de recruter à la DGFiP !

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