Pour un vrai service public de l’emploi ! Non à France Travail !
Texte publié le 25 septembre 2023.
Le projet de loi dit "plein emploi" est un cauchemar technocratique et violent. La CGT s’oppose à ce projet qui va à l’encontre de sa proposition d’un service public de l’emploi et de la formation.
Le projet de loi dit « plein emploi » est programmé à l’Assemblée nationale à partir du 26 septembre.
Obligation d’inscription pour tou·tes les allocataires du RSA, chasse aux privé·es d’emploi en général par le durcissement des sanctions, externalisation du service public vers des prestataires privés, accueil tout numérique au risque du non-recours au droit…La CGT dénonce ce projet de loi, durci par la droite en première lecture au Sénat.
Pour financer France travail, le gouvernement annonce une nouvelle ponction de 12 milliards d’euros sur quatre ans sur l’assurance chômage, tout en baissant la participation de l’État.
Le plan soi-disant « plein emploi » est en réalité le plein d’emplois précaires et une souffrance accrue des deux côtés du guichet, pour les inscrit∙es à Pôle emploi, pour les jeunes dans les missions locales, pour les allocataires du RSA, comme pour les agent∙es de ces organismes.
Un appel intersyndical de Pôle emploi à la grève a été lancé pour le 26 septembre, jour de l’ouverture du débat à l’Assemblée nationale.
À cette occasion, la CGT appelle à écrire aux député∙es (hors RN) et à être présent∙es à 14 heures le 26 devant l’Assemblée nationale et à soutenir la grève !
La CGT appelle à faire de ces journées une étape pour réussir la grève et les mobilisations du 13 octobre.