Coupes budgétaires pour l’École, les universités, la recherche, l’éducation populaire, le sport, la formation professionnelle… : le gouvernement saborde l’avenir ! (Communiqué FERC CGT)
Texte publié le 29 avril 2025.
La politique de casse des services publics continue, motivée par une course à la réduction du déficit, qui cache en réalité un refus du gouvernement d’aller chercher les recettes nécessaires. Cet acharnement à défendre la politique de l’offre permet surtout aux plus riches de se soustraire à une imposition juste. C’est aussi un renoncement du gouvernement à œuvrer pour un avenir de progrès pour la jeunesse et pour l’ensemble de la population.
En effet, de nouvelles suppressions de crédits ont été annoncées en fin de semaine dernière. Ces diminutions concernent l’Education Nationale (-95 millions) et le ministère de Jeunesse, sport et vie associative (-69 millions). Alors qu’une politique d’ampleur envers la Jeunesse nécessite des moyens, en particulier humains, le gouvernement sabre les budgets tout en alimentant un discours sécuritaire hors sol concernant la prise en charge des jeunes.
C’est surtout le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche qui fait une nouvelle fois les frais des attaques du gouvernement avec près de 500 millions d’euros de suppression de crédit, venant s’ajouter aux coupes des années précédentes. L’hypocrisie de cette politique trouve son paroxysme avec l’intervention de Macron prévue le 5 mai censée vanter l’accueil de chercheur·ses États-Unien·nes. Avec quels moyens ? Quelles propositions de salaires ?
Ces dernières annonces font suite à un budget 2025 déjà austéritaire qui ne permettait pas de se doter d’une politique d’envergure envers la jeunesse. Au-delà de ces ministères, n’oublions pas que la baisse des dotations aux collectivités a impacté fortement l’ensemble du secteur de l’éducation populaire, tout comme celui de la culture et du sport. L’annonce ce week-end par A. de Montchalin de la suppression de plus d’un tiers des agences de l’État est inacceptable et démontre que les attaques sont multiples et viennent de tous les côtés.
Ce ne sont pas les annonces du ministre de la fonction Publique qui vont résoudre le problème de l’attractivité de nos métiers, au contraire. Gel des salaires, fin du 100% et passage à 90% du remboursement des arrêts maladies, fin de la GIPA… c’est encore la cure d’austérité !
Face à ces choix politiques catastrophiques pour l’avenir, nous pouvons réagir toutes et tous ensemble en nous mobilisant le 1° mai pour la paix, nos retraites et nos salaires en rejoignant les manifestations ! Une mobilisation unitaire dans la fonction publique est appelée le 13 mai, la grève et les manifestations devront aussi être massives !
Montreuil, 29 avril 2025