Le Premier ministre fait le choix d’ignorer une crise du logement qui ne pourra que s’aggraver

Texte publié le 6 février 2024.

Après 7 ans de présidence Macron, l’échec est patent : 2,6 millions de Français sont actuellement en attente d’un logement social, du jamais vu ! Notre pays est confronté à une crise du logement gravissime. Il y a 4,15 millions de personnes mal logées en France et 330 000 sans domicile fixe (source : Fondation Abbé Pierre).

Refusant délibérément de répondre aux besoins des mal-logés et des milieux populaires, Gabriel ATTAL préfère annoncer un assouplissement de la loi SRU, en suggérant d’inclure les logements intermédiaires, destinés à la classe moyenne, dans le quota de 25% de logements sociaux que les communes doivent produire.

L’idée étant de « faire évoluer le logement social pour qu’il réponde davantage aux classes moyennes ». Incontestablement, Gabriel ATTAL souhaite s’adresser à son « cœur de cible » électoral : les classes moyennes. Et satisfaire par la même occasion les communes les plus réticentes à loger les ménages modestes.

Face à un tel déni et tant de cynisme, INDECOSA-CGT poursuivra son engagement indéfectible en faveur du droit au logement pour toutes et tous. L’aggravation inévitable de la crise du logement, en raison de choix manifestement irresponsables au regard des besoins et des attentes de nos concitoyens, ne pourra pas être ignorée indéfiniment par ceux qui nous gouvernent.

 Communiqué INDECOSA-CGT en téléchargement