Sophie Binet était l’invitée de France Info mercredi 8 octobre "La suspension de la réforme des retraites ne peut être qu’une étape vers son abrogation"

Texte publié le 9 octobre 2025.

Sophie Binet était l’invitée de France Info mercredi 8 octobre, interrogée sur la suspension de la réforme des retraites, elle a rappelé que la suspension ne pouvait être qu’une étape vers son abrogation ; et l’exigence d’un gouvernement qui réponde enfin aux urgences sociales.

Tant qu’il n’y aura pas de réponse aux urgences sociales nous ne sortirons pas de la crise démocratique

La CGT réclame l’abrogation de la réforme des retraites, imposée par le passage en force d’Emmanuel Macron, qui l’a conduit à être sanctionné dans les urnes et est à l’origine de la crise démocratique.

« Pour la CGT, la suspension de cette réforme ne peut être qu’une étape vers son abrogation »

Le 5 juin dernier, les députés ont voté extrêmement largement une résolution demandant l’abrogation.

Emmanuel Macron a été élu en 2022 pour faire barrage à l’extrême droite. Au lieu de cela, il a mis en place sa réforme des retraites et une politique de l’offre au service des grands patrons. L’extrême droite n’a jamais été aussi forte en France, le président doit revenir à ce pourquoi il a été élu, c’est à dire faire barrage à l’extrême droite et répondre à l’urgence sociale.

Une majorité de députés ont été élus en juin dernier grâce à une mobilisation exceptionnelle des électeurs

Ils ont été élus avec deux exigences, l’exigence de changement de politique économique et sociale, et l’exigence de faire barrage à l’extrême droite.

Le financement de l’abrogation de la réforme des retraites est une opération pièces jaunes à l’échelle du budget de l’Etat

François Bayrou cherchait 45 milliards d’euros pour le budget, l’abrogation couterait 3 milliards d’euros en 2026. La CGT porte une proposition très simple pour la financer : élargir l’assiette de cotisations en intégrant l’intéressement, la participation et les primes ; ce qui créerait des ressources supplémentaires et de nouveaux droits pour les salarié·es.

Si il y avait un blocage de la réforme, il devrait se faire à la situation d’aujourd’hui et non celle du 1er janvier 2026

Il faudrait un retour à un départ en retraite à 62 ans et 9 mois et non 63 ans comme cela a été évoqué, et porter à l’ordre du jour une abrogation extrêmement rapide.

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