Fichage des syndicalistes : l’acharnement du gouvernement
Texte publié le 6 janvier 2012.
La volonté de criminaliser l’action syndicale, en fichant dans le fichier ADN les militants syndicaux, revient sur le devant de la scène. Des syndicalistes assumant toutes leurs responsabilités représentent les intérêts des salariés, refusent la casse de l’outil de travail, la mort de l’économie locale, régionale.
Le droit à résister, à revendiquer, à agir n’est pas criminel. Refuser de se soumettre au prélèvement ADN est donc pleinement justifié.
Après un premier revers infligé par le tribunal de Perpignan sur le dossier de Philippe GALANO, militant CGT, après le refus du tribunal de grande instance de Compiègne de sanctionner Xavier MATHIEU, responsable CGT Continental, le gouvernement persiste en enjoignant au parquet d’Amiens de continuer les poursuites à l’encontre de ce militant CGT.
Le porte-parole des « Continental », relaxé en première instance est de nouveau convoqué le 4 janvier 2012 par la justice. Agir ainsi vise tout simplement à tenter d’intimider les salariés susceptibles de se mobiliser, d’agir.
La CGT condamne fermement cet acharnement et réitère sa demande d’abrogation immédiate des dispositifs sur le fichage des syndicalistes, le retrait de ceux-ci des fichiers ADN.
Montreuil, le 3 janvier 2012