Action sociale, l’heure est à la mobilisation pour nos droits ! (Communiqué UFSE-CGT)

Texte publié le 15 juillet 2025.

Au nom d’une prétendue économie de guerre, Emmanuel Macron a annoncé sa volonté de consacrer jusqu’à 64 milliards d’euros aux dépenses militaires dès 2027. Le budget militaire serait doublé dès 2027 et non 2030. 3,5 milliards d’euros supplémentaires aux fonds déjà mobilisés dans le cadre de la loi de programmation seraient alloués à ces dépenses au titre du Projet de loi de finances 2026. 3 milliards supplémentaires au titre du PLF 2027.

Force est donc de constater que de l’argent il y en a.
Et pourtant, une purge budgétaire et une baisse de 40 milliards d’euros de la dépense publique sont annoncées.

Les services publics, les systèmes de sécurité et de protection sociales, les agent.es publics en sont les cœurs de cible. L’action sociale aussi.

Ainsi, la Direction générale de l’administration et de la fonction publique [Dgafp] vient, entre autres :

  • D’imposer à marche forcée la création d’une formation spécialisée "Action sociale" du Conseil supérieur de la fonction publique de l’État rejetée majoritairement par les organisations syndicales FO, UNSA, CGT, Solidaires, CGC.
  • De favoriser la sous consommation des crédits alloués aux politiques d’action sociale pour mieux les geler, les annuler et les diminuer au titre des PLF.
  • De confirmer son intention de supprimer le droit des retraité.es aux Chèques Vacances que le Conseil d’État vient pourtant de rétablir en annulant la circulaire d’août 2023 prise par la Dgafp dans ce sens sans consultation des représentant.es des organisations syndicales du CIAS et du CSFPE.

Face au refus de maintenir le droit des retraité.es aux Chèques Vacances et de reporter ce point inscrit à l’ordre du jour de la séance plénière du CIAS du vendredi 11 juillet dernier, toutes les organisations syndicales ont quitté la séance.

Trop, c’est trop !
L’action sociale ne saurait être la variable d’ajustement des politiques d’austérité budgétaire.
Elle réitère sa demande d’ouverture d’un processus de négociation dédié aux droits des personnels, actifs et retraités, à une action sociale de haut niveau gérée par elles et eux-mêmes.
Elle appelle les retraité.es à faire valoir leurs droits et à adresser leurs demandes sur le site internet des chèques-vacances et/ou par voie postale.

Sans attendre, l’UFSE appelle les agent.es publics à débattre de leurs revendications et de la construction de processus de mobilisations pour imposer d’autres choix.

Montreuil, le 15 juillet 2025

> Communiqué UFSE-CGT en téléchargement