28 avril : journée mondiale de la Santé et la Sécurité au Travail
Texte publié le 27 avril 2022.
La santé et la sécurité au travail ne doivent faire l’objet d’aucun compromis. La CGT refuse que la liberté d’entreprendre passe au-dessus de la santé et de la sécurité des travailleurs et des travailleuses. La préservation de la vie doit être la priorité.
À partir du 28 avril et jusqu’au 1er mai 2022, la CGT sera instigatrice de nombreuses mobilisations et initiatives en France. À Paris, en particulier, un rassemblement aura lieu à 12h devant le ministère du Travail et un débat à 15h à la bourse du travail sur le thème des accidents du travail et des morts au travail sera organisé. C’est le cas également à Rouen devant la DREETS à la même heure. Des initiatives se multiplient aussi dans les entreprises.
La France est un très mauvais élève européen de la santé au travail. La sinistralité est le double de la moyenne européenne. Elle est trois fois supérieure à l’Allemagne, la Suède ou aux Pays-Bas concernant les accidents mortels.
La loi du 2 août 2021 sur la prévention en santé au travail, comme le plan gouvernemental de prévention des accidents graves et mortels, ne répondent pas à cette situation critique.
La CGT exige la ratification immédiate par la France de toutes les conventions de l’OIT qui concernent la santé au travail et, plus particulièrement, la prévention des risques, la protection des travailleurs face aux expositions à l’amiante, l’indépendance des acteurs des services de santé au travail.
Pour en savoir plus, lire le communiqué CGT